(12 novembre 2018)

« Des élèves heureux apprennent-ils mieux? »: conférence de Jacques Lecomte à Martigny

Interview de Jacques Lecomte, docteur en psychologie, qui prendra la parole le 14 novembre à Martigny dans le cadre d’une conférence organisée par la HEP Valais et des écoles communales, avec comme thématique « Des élèves heureux apprennent-il mieux? Réponses et éclairages de l’éducation humaniste ».

Source : https://www.rts.ch/play/radio/emission/linvite-du-12h30?id=2803143&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

 (12 novembre 2018)

Jacques Lecomte partagera son expérience avec des enseignants mercredi à Martigny

Journal de 6h :

Club de 7h :

Journal de 8h:

Journal de 12h :

« Les élèves bien dans leurs baskets apprennent mieux. ». La HEP Valais et les écoles communales de Martigny veulent faire passer ce message auprès des enseignants du canton.

Elles organisent mercredi une formation continue en ce sens. L’auteur de best-sellers et conférencier international Jacques Lecomte présentera diverses recherches montrant qu’être heureux à l’école facilite les apprentissages.

Quelques 330 professionnels sont déjà inscrits à cette formation continue co-organisée par la Haute Ecole Pédagogique du Valais (basée à Saint-Maurice) et les écoles de Martigny.

C’est la première fois que le psychologue français Jacques Lecomte vient en Valais.

Source : https://www.radiochablais.ch/infos/78397-jacques-lecomte-partagera-son-experience-avec-des-enseignants-mercredi-a-martigny

(10 septembre 2018)

La psychologie positive et l’éducation humaniste seront au centre d’une conférence en novembre à Martigny

Des enfants heureux apprennent mieux. Le psychologue français Jacques Lecomte tentera de le démontrer le 14 novembre à Martigny.
Il donnera une conférence organisée par la HEP Valais et les écoles de Martigny. La relation enseignant-élève et les préceptes de la psychologie positive seront au centre des discussions.

source : https://www.radiochablais.ch/infos/77521-la-psychologie-positive-et-l-education-humaniste-seront-au-centre-d-une-conference-en-novembre-a-martigny

 (6 novembre 2018)

DES ÉCLAIRAGES DE LA PSYCHOLOGIE POSITIVE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’ÉDUCATION

Burn out, discipline, harcèlement : les enseignants doivent constamment trouver de nouveaux moyens de gérer leur quotidien scolaire. La HEP Valais et les écoles communales de Martigny s’en préoccupent. Elles les invitent à envisager ces défis sous l’angle de l’éducation humaniste pour un après-midi de « conférence-formation ».

Le 14 novembre prochain à Martigny, Jacques Lecomte, un spécialiste de cette discipline, proposera les éclairages de la psychologie positive aux professionnels de l’éducation. Pour sa première venue en Valais, l’auteur de best-sellers et docteur en psychologie abordera notamment la motivation des élèves, le bien-être des enseignants et les conditions d’apprentissage.

Source : http://www.rhonefm.ch/fr/news/des-eclairages-de-la-psychologie-positive-pour-les-professionnels-de-l-education-1210650

(14 novembre 2018)

La recette du bonheur à l’école expliquée aux enseignants valaisans

Pour le psychologue français Jacques Lecomte, des élèves heureux apprennent mieux. Il donne une conférence-formation mercredi sur l’éducation humaniste à plus de trois cents enseignants du Valais. Par Christine Savioz

Consulter l’article version web en PDF : La recette du bonheur à l’école expliquée aux enseignants valaisans

Consulter l’article version papier en PDF : NF-14.11.18-page5

Comment augmenter le bien-être dans les centres scolaires, tant pour les élèves que pour les enseignants? En ces temps où les professeurs sont nombreux à faire des burn-out, Jacques Lecomte, psychologue français et auteur de livres prônant la bienveillance comme «Le Monde va beaucoup mieux que vous le pensez», prône la méthode de l’éducation humaniste pour y arriver. Invité par la HEP Valais et les écoles communales de Martigny, il sensibilisera mercredi plus de trois cents enseignants valaisans sur cette façon d’enseigner. Explications en quelques points d’une méthode valorisant l’empathie.

1.AVOIR DES ATTITUDES D’EMPATHIE ET DE BIENVEILLANCE ENVERS LES ÉLÈVES

Des expériences dans un centre scolaire américain où les enseignants ont été formés à l’empathie en ont prouvé les bienfaits, explique Jacques Lecomte. «Au bout de plusieurs mois, les élèves avaient sensiblement amélioré leurs compétences en lecture et en mathématiques. Le taux d’absentéisme était le plus bas dans l’histoire de l’établissement et les bagarres avaient nettement diminué, de même que les harcèlements et les rejets. Les attitudes d’empathie, de bienveillance et de confiance des enseignants envers leurs élèves ont ainsi des effets positifs très forts sur l’ensemble de la classe. Il y a aussi une amélioration des résultats scolaires pour tous. C’est particulièrement sensible pour les élèves en difficultés.»

2.NE PAS AVOIR DE PRÉJUGÉ SUR LES CAPACITÉS DE L’ÉLÈVE

Jacques Lecomte aime répéter qu’«on crée ce qu’on croit et on crée ce qu’on craint». Pour lui, il y a une claire influence des a priori sur les agissements de l’enseignant et donc sur les résultats scolaires des élèves. «Je me base là encore sur des études. Si une personne a rendez-vous avec une personne qualifiée de «sympa», elle constatera que l’entretien se passera bien. Inversement, si elle imagine son interlocuteur antipathique, elle provoquera des comportements de défense chez l’autre et l’entretien se passera mal. C’est la même chose en classe. Penser que l’élève peut réussir sa scolarité va faciliter l’enseignement. La confiance que l’enseignant a en l’élève influence la capacité de l’écolier. Ecouter et comprendre l’élève a des effets sur son bien-être; il aura donc plus de plaisir à venir à l’école et s’investira davantage. Du coup, l’enseignant aura aussi plus de plaisir. J’appelle cela la spirale vertueuse.»

3.METTRE EN PLACE UN SYSTÈME D’APPRENTISSAGE-COOPÉRATION

Le psychologue croit en l’apprentissage-coopération. «Ce n’est pas un apprentissage habituel qui lui est, au mieux, individuel, ou, au pire, compétitif – car, avec le système des notes, on instaure la compétition. L’apprentissage coopératif permet aux élèves de travailler ensemble, par groupe. C’est important que chaque personne du groupe puisse apporter sa contribution, y compris les élèves qui ont plus de difficultés afin qu’ils ne se sentent pas écartés.

Là encore, des études ont montré que l’apprentissage coopératif permet une augmentation de l’estime de soi – tous se sentent compétents – et, sur le plan cognitif scolaire, on constate une amélioration de la motivation à apprendre. Au niveau relationnel, il y a une diminution de la délinquance et des violences, ainsi qu’une meilleure intégration des élèves en situation de handicap.»

4.UN SYSTÈME SANS NOTE

Jacques Lecomte le dit sans détour. Il est défavorable au système de notes qui «met en avant la compétitivité. Certains parents veulent garder les notes car ils imaginent que cela prépare les enfants à la compétition à laquelle ils seront confrontés adultes. Mais aujourd’hui on demande de plus en plus de compétences relationnelles dans le recrutement. Les patrons sont conscients que ceux qui en ont peu sont capables de faire exploser l’équipe. Par ailleurs, sur le long terme, être dans un esprit de compétition peut même desservir en matière d’employabilité. Mais je suis conscient que c’est un sujet tabou auprès de certains parents aujourd’hui.»

5.TUTORAT ENTRE PAIRS ET MÉDIATION PAR LES PAIRS

Jacques Lecomte incite les enseignants à développer l’entraide entre élèves. Par le biais d’un «tutorat entre pairs» par exemple. «L’idée est que l’enseignant demande aux élèves s’ils sont d’accord de se faire aider 2-3 heures par semaine par leurs camarades. Chaque tuteur s’occupera d’un tutoré. Il sera supervisé par l’enseignant.» Le psychologue se base sur des études montrant que les élèves tutorés progressent plus que ceux qui n’ont pas bénéficié du soutien d’un élève. Autre fait étonnant: les tutorés progressent également beaucoup, car ils doivent potasser la matière pour aider leur camarade. «En voulant aider les autres, on s’aide beaucoup plus que si on s’aide soi-même.»

L’autre outil d’entraide est la médiation entre pairs. «Ce sont des élèves qui ont choisi de se former à la médiation et à qui les autres élèves font appel en cas de bagarres dans la cour. C’est intéressant car ce sont parfois des élèves pas faciles qui veulent devenir médiateurs. C’est un apprentissage à la citoyenneté. Ils ne l’apprennent pas par les livres, mais ils la vivent.»

Source : https://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/canton/la-recette-du-bonheur-a-l-ecole-expliquee-aux-enseignants-valaisans-798926

 (octobre 2018)

(14 novembre)

Les enfants heureux apprennent mieux! «Quand un enseignant est empathique, ses élèves ont de meilleurs résultats», explique Jacques Lecomte

Invité par la HEP Valais et les écoles de Martigny, le ponte de la psychologie positive Jacques Lecomte a donné une conférence ce mercredi 14 novembre. Près de 350 personnes sont venus l’écouter, dont une majorité d’enseignants. Des prof en quête de conseils pour, peut-être, les appliquer dans leur salle de classe.

Lecomte-resonances-2018